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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/179

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sur autrui. Mais ici, ce n’est point un cadavre coupé par morceaux qui pourrait éclairer mon ignorance. Il faut que j’interroge la vie ; il faut que, sur une jeune fille de l’âge de miss Mary, je provoque artificiellement des phénomènes semblables à ceux qui constituent les symptômes de sa maladie…

— Mais c’est affreux, monsieur ! dit le marquis avec dégoût.

— Oui, milord… ces symptômes évoqués, il faut que je les combatte, — en tâtonnant, — à l’aveugle…

— Mais ce peut être encore un assassinat !

— Oui, milord : il y a dix chances contre