Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/181

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

que cinq minutes, dit le docteur Moore ; — les cinq minutes sont écoulées.

— Sauvez Mary ! prononça Rio-Santo d’une voix à peine intelligible.

Le docteur se dirigea vers la porte.

— Écoutez ! reprit le marquis ; — c’est pour de l’or que vous faites cela, monsieur ?

— Nous sommes à Londres, répondit Moore avec un demi-sourire ; — et je suis Anglais : la question est inutile, milord.

Cette sanglante satire de tout un peuple alluma dans l’œil de Rio-Santo un de ces éclairs d’indignation qui donnaient à son vi-