Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/200

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sence, le soir, après la réception de la cour, — et bien souvent le jour naissant est venu mettre un terme à nos entretiens.

— En vérité, monsieur le marquis ! dit le prince en se faisant petit sur l’ottomane.

— Oui, bien souvent, reprit Rio-Santo, qui semblait emporté par ses souvenirs. — Une fois, après une longue conversation où je m’étais laissé aller à tout l’enthousiasme de mon ardente religion politique, Sa Majesté daigna me prendre la main, et attacha sur ma poitrine cette croix que vous y voyez.

Il montrait la croix de commandeur de Saint-George de Russie qui brillait entre les