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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/206

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J’avoue, milord, que les torts sont en ceci de mon côté… Mais, s’il faut le dire, ma vie est plus occupée que celle des autres hommes, parce que les plaisirs du monde et ces heures d’oisiveté forcée que la mode impose sont pour moi une étroite, une sérieuse obligation… Si j’étais forcé de m’ouvrir à tous ceux qui pensent avoir le droit de m’interroger, je manquerais l’heure du Park et passerais auprès de nos ladies pour un homme d’affaires… C’est une choses terrible, voyez-vous : on me prend déjà pour un diplomate.

Rio-Santo attira sous soi un des coussins de l’ottomane et y posa nonchalamment la tête.