Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/23

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ment son œil à la serrure. Mistress Gruff portait une robe de soie agrafée jusqu’au menton, comme toute méthodiste de quelque vertu doit le faire. Cela nous explique ce frôlement qu’on entendait parfois de l’intérieur de la chambre, car le moindre défaut de mistress Gruff était d’être fort curieuse, et ce soir-là elle avait mis fréquemment son petit œil souriant à la serrure.

Par le trou, elle voyait parfaitement, mais elle ne pouvait entendre, circonstance d’autant plus déplorable que les deux sœurs s’entretenaient justement d’elle.

L’effroi d’Anna s’était en effet un peu calmé, et le sourire aimable de l’hôtesse n’avait pas peu contribué à ce résultat. Ravivée par la vue