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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/251

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posa une dernière fois dans la consolante pensée de sa mère éloignée de son berceau par le hasard ou le malheur ; puis son esprit, trop long-temps détourné de sa direction constante, revint tout-à-coup vers Brian de Lancester.

Brian tardait bien ce jour-là. D’ordinaire, la belle fille n’avait pas besoin de désirer sa présence et jamais il ne s’était fait attendre si long-temps.

Le brillant eccentric man, en effet, s’endormait aux pieds de la princesse de Longueville. Il l’aimait d’autant mieux et plus fort que son cœur, à l’épreuve, s’était cru trop robuste pour être vaincu. Sa lutte passionnée contre son frère ou plutôt contre le droit