Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/26

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— Il m’a fait grand bien à moi, ma sœur… Mais comme te voilà pâle… et sérieuse… et triste !… Craindrais-tu quelque chose, Clary ?

La peureuse enfant perdit à ce mot toute sa gaîté et vint se serrer de nouveau contre sa sœur.

Clary ne répondit point.

— Méchante ! dit Anna ; j’étais rassurée et voilà que tu m’effraies encore !

Clary la regarda d’un air indécis, et lui prit les mains en s’efforçant de sourire.

— Notre père va venir, dit-elle.