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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/281

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trouvé sur le gazon, — à trente pas d’une sentinelle.

— C’était jouer votre vie, Brian ! dit Susannah qui perdit son sourire.

— C’est le seul enjeu qui puisse donner pour moi de l’intérêt à une partie, madame, répondit Brian dont la gaîté se cacha un moment sous un nuage.

Et, comme la princesse lui adressa un regard tout plein de doux reproches, il ajouta :

— Je suis ingrat et j’oublie que j’ai entrevu du bonheur dans l’avenir. On ne perd pas comme cela ses vieilles habitudes, madame… Ma rancune contre la vie a duré si long-