Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/30

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vague terreur, avait penché sa jolie tête sur sa main et semblait près de défaillir.

Clary prit sa main froide et la serra doucement entre les siennes.

— Ne dirait-on pas que nous sommes au fond d’une caverne de brigands ! murmura-t-elle ; — j’ai voulu voir si tu étais plus brave qu’autrefois, Anna… Rassure-toi… nous sommes ici aussi bien gardées que dans notre maison… Ah ! que Stephen rirait, petite poltronne, s’il te voyait trembler ainsi.

Anna releva la tête et crut que Clary n’avait plus peur, ce qui lui rendit soudain tout son courage.