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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/301

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madame la duchesse de Gêvres abrégeait le temps de sa faction, elle commençait à s’ennuyer singulièrement dans son cabinet noir, et bâillait à se démettre la mâchoire. Elle était doucement assise ou plutôt à demi couchée dans une bonne bergère ; ses pieds étaient chauds, la nuit l’enveloppait et pesait sur ses yeux. Ajoutez à cela l’ennui. — On dormirait à moins, surtout lorsqu’on a le ferme vouloir de ne point s’endormir.

Madame la duchesse de Gêvres s’endormit. Ce ne fut vraiment pas sa faute. D’abord elle ferma les yeux, parce que, pensa-t-elle, pour entendre il suffit des oreilles. Assurément, madame la duchesse douairière de Gêvres avait raison en ceci. Une fois ses yeux