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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/323

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d’avoir un cœur noble et une raison pure de toute mondaine misère, sont des fanfarons pleins d’orgueil… Au premier choc, ils plient… J’aurais dû tomber à vos pieds lorsque vous m’avez dit : je ne suis pas princesse ; j’aurais dû vous remercier à genoux de me donner votre confiance avec votre amour, et d’avoir bravé, pour me répondre, le danger, — un danger que vous dites être terrible, — et qu’une main puissante tient suspendu sur votre tête… Ce péril, qu’il soit imaginaire ou réel, vous épouvantait…

— Pour vous, Brian, pour vous ! interrompit Susannah.

Lancester prit sa main qu’il appuya passionnément sur ses lèvres.