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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/337

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encore ses yeux perçants attachés sur moi avec leur expression d’indéfinissable raillerie. Il ne m’aimait pas, bien qu’il me jetât parfois en passant un sourire, et que, depuis lors, il ait passé de longues heures à me conter les enivrantes délices des mœurs orientales, à m’enseigner que le devoir de la femme est de plaire, de séduire et d’obéir…

Moi, je l’aimais. J’aimais Tempérance aussi, et j’avais pitié du pauvre muet Roboam.

Mon père restait quelquefois trois ou quatre jours sans me voir. Ce n’était pas qu’il fût absent, mais il se tenait alors dans une autre partie de la maison où il ne m’était pas permis d’entrer. Je demeurais seule alors avec Tempérance et Roboam. Roboam sculptait de