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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/355

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douleur pour penser seulement à ce souvenir heureux et aux espoirs qu’il fait naître.

— Oh ! vous êtes bon, milord ! dit Susannah dont le regard humide s’emplit d’une reconnaissance infinie ; — oui… nous parlerons d’elle… nous chercherons…

Elle prononça ce dernier mot avec effort, puis elle se tut, perdant le sourire qui brillait sous ses larmes. Ses yeux se séchèrent tout-à-coup et devinrent brûlants.

— Non ! non !… reprit-elle avec un découragement amer ; — vous m’entraînez dans de folles illusions, milord… Ne sais-je pas bien que je n’ai point de mère… En vain j’essaie de donner un corps à ce souvenir unique