Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/79

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— J’ai fait bien du mal en ma vie, murmura-t-il, mais du diable si ce n’est pas une triste chose que de livrer deux beaux enfants comme cela à ce boucher de Bob…

— Que dites-vous ? s’écria l’hôtesse dont le jaune visage devint pourpre de colère ; — depuis quand vous mêlez-vous de réfléchir ? Elles sont belles, c’est vrai, mais que nous fait cela ?… Avons-nous des rentes pour passer notre temps à larmoyer sur le malheur d’autrui… Descendez voir si le laird s’impatiente et rapportez-moi un verre de whisky… Allons ! plus vite que cela !

Maître Gruff obéit et se demanda s’il ne serait pas opportun de mettre quelque jour dans le whisky de sa femme trois ou quatre