Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 04.djvu/96

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

poignée la peau de sa poitrine et le terrassa sous lui, comme il eût fait d’un enfant.

— Grâce ! grâce ! râla l’aubergiste à demi mort de terreur.

Angus, dont les dents étaient serrées à se briser, se prit à trois fois pour prononcer ces paroles :

— Sont… elles… mortes ?

— Non, Votre Honneur, non, sur mon salut ! s’écria Gruff ; elles ont bu de l’opium, voilà tout.

Un long soupir s’échappa de la poitrine du laird.

— Écoute, dit-il, si tu mens, je vais te tuer… Où les mène-t-on ?