Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/116

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qu’il paraît, d’un coup d’œil, et qui constituent des différences entre les papiers de telle et telle grande maison, des signes auxquels il n’est point permis à un homme d’argent de se méprendre.

Et Roboam tâchait, le malheureux. — Du matin au soir il travaillait, retouchant ses matrices, corrigeant ses cachets, et habituant sa main à contourner hardiment et d’un trait les capricieux méandres d’un paraphe commercial.

Après chaque tentative, mon père venait inspecter le résultat ; et mon père était un inspecteur sans pitié, milord. Son œil clairvoyant découvrait les plus imperceptibles défauts. Or, comme il s’agissait de jouer sa tête, aucun