Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/126

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Nous avions descendu l’escalier, et nous nous trouvions auprès de la porte dérobée qui communiquait avec le salon. J’entendis un bruit de voix de l’autre côté de la porte, et je me cachai, timide, derrière Ismaïl. — C’étaient déjà les invités de mon père qui s’entretenaient en l’attendant. Il me fit passer par le boudoir et m’ordonna d’aller faire toilette.

Quand je rentrai, parée par les soins habiles de la femme de chambre française qu’Ismaïl avait attachée à mon service, un murmure s’éleva parmi les invités. Ils étaient douze et assis déjà autour de la table, couverte de mets recherchés. J’ai rarement vu, milord, une réunion de visages dont l’apparence fût plus respectable. Mon père était le plus jeune d’eux