Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/16

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haleine des quatre cent mille cheminées de Londres, Corah se prenait à respirer péniblement ; elle haletait, puis elle perdait le souffle. Le matin, les premiers rayons du soleil lui redonnaient un peu de vie. Mais le soleil est bien rare à Londres, et quand il fait défaut, quel manteau de deuil sur la ville !…

Vous le dirai-je, milord, j’étais un peu comme Corah. L’air pesant de ma prison oppressait de plus en plus ma poitrine. Mais il y avait dans ce mal nouveau une sombre joie : j’espérais mourir. — J’étais trop forte. La mort ne vint pas…

Un matin, en descendant au jardin, je trouvai ma pauvre Corah étendue sur le gazon ;