Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/188

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même. — Et quand je m’endormais, Brian, je vous voyais en songe.

Oh ! combien de fois me suis-je vue comme à présent auprès de vous, la main dans votre main, souriant à votre sourire…

Mais je m’éveillais, milord, et c’est une chose cruelle que le réveil après un si beau rêve !

Susannah prononça ces derniers mots d’une voix tremblante. Son beau front s’était chargé de tristesse.

— Pauvre Ophely ! murmura-t-elle ; on s’éveille aussi parfois après le bonheur !… Elle est belle pourtant, n’est-ce pas, milord, belle et noble ?…