Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/212

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et pourtant une vague et sourde souffrance me plongea dans l’abattement jusqu’à l’heure du départ. Je pensais à vous. Mon cœur vous appelait à son secours, et je me disais que vous seul pouviez me sauver de ce péril prochain et inconnu.

Je me plaçai, couverte d’une toilette éblouissante, dans la voiture de mon père, et nous partîmes de Goodman’s-Fields.

Tout le long de la route, mon père fut d’une gaîté folle ; mais la gaîté d’Ismaïl avait un arrière-goût d’amertume qui rendait triste et donnait à craindre.

Lorsque nous arrivâmes dans Leicester-Square, il y avait déjà une longue queue d’é-