Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/22

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Je l’entendis pousser un aigre éclat de rire, puis la lame de son couteau disparut dans la gorge de Corah…

Un cri d’horreur m’échappa. Je tombai à la renverse.

Quand je repris connaissance, mon père était au chevet de mon lit, avec un médecin.

— Il faut soigner cette enfant, monsieur, disait ce dernier ; elle est malade, fort malade ! Il lui faut de l’air, de la liberté, les joies de son âge, ou bien…

Il n’acheva point, mais je compris, et j’eus un mouvement d’espoir.

— Pensez-vous que nous en soyons là déjà,