Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/249

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bouche humide et appela péniblement à sa lèvre son froid sourire d’habitude.

— Me voilà aussi sot que vous, miss Suky, reprit-il avec un calme factice ; — vrai, je fais du drame comme un bonhomme de lord qui voudrait forcer sa fille à épouser un bossu millionnaire… C’est pitoyable, sur ma foi !… Écoutez, nous avons tort l’un et l’autre ; parlons raison : je vous demande une chose bien simple, pourquoi me refusez-vous ?

— Vous voulez me donner à un homme, monsieur, répondis-je et je veux être à un autre homme.

Cette réponse faillit le rejeter dans toute sa fureur, mais il se contint.