Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/28

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dès ce temps, où mon intelligence d’enfant était plongée dans de complètes ténèbres, je sentais en moi quelque chose qui me portait invinciblement vers une adoration mystérieuse, vers un espoir qui n’était point de ce monde, et dont le but brillait au delà de la mort. C’était une aspiration vague et plus douloureuse que consolante, milord, parce qu’elle était environnée de pénibles efforts pour comprendre, efforts qui jamais ne pouvaient aboutir.

J’interrogeais parfois Tempérance, mais Tempérance ne m’entendait pas ou feignait de ne me point entendre. — En cette occasion, elle entonnait un stupide refrain, ou bien elle me disait qu’Ismaïl viendrait bientôt me