Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/301

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et de mort. — J’ai vu depuis un juge interrompre une sentence mortelle pour se retourner et recommander à un bas officier de la justice la côtelette et le pudding qui devaient faire son déjeûner. — J’ai vu les avocats rire entre eux et ramener sur les yeux les boucles de crin de leurs perruques blanches, pour cacher les éclats d’une intempestive et blasphématoire gaîté, au moment même où la loi suspendait son glaive sur la tête d’un homme ; — mais alors, milord, je n’étais pas si savante que cela.

Ce qu’il y avait de positif et de certain, c’est qu’Ismaïl était menacé d’un grand malheur et que Roboam en était la cause.

Je n’avais guère la force d’approfondir cette