Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/375

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bres d’une forêt. — Au dessus de ma tête on parlait plus bas encore, mais j’entendis une voix de femme qui disait :

— Cet homme a de belles épaules.

Mon père s’était arrêté à quelques pieds de l’arbre du gibet, auprès du cercueil ouvert. Il se baissa pour le considérer de plus, près, puis il le repoussa d’un coup de pied dédaigneux. Le cercueil glissa sur la sciure de bois dont était saupoudrée l’estrade, jusqu’au bord de la plate-forme. — Mon père se redressa et parcourut la foule d’un regard assuré.

— Quel coquin endurci ! disait-on dans la cohue.

— Il a quelque chose de romanesque dans