Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/377

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Je ne saurais vous dire, milord, d’où étaient sortis les exécuteurs, mais je les vis tout-à-coup sur l’estrade, derrière le condamné.

Le glas sonnait toujours à l’église du Saint-Sépulcre. — J’entendais dire autour de moi qu’une minute encore et tout serait fini !

Il courait par la foule comme un vent de fièvre. Tous ces visages d’Anglais, d’ordinaire si flegmatiques, agitaient chacun de leurs muscles en de bizarres contorsions. Les uns remuaient les mâchoires sans parler. D’autres avaient la bouche grande ouverte avec un stupide sourire sur la lèvres ; d’autres, les sourcils froncés, les narines tendues, semblaient savourer laborieusement leur jouissance. — Oh ! milord, je n’exagère point, et