Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/379

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Un éclair de joie sauvage illumina instantanément ses traits pâlis à la vue de Roboam, qui étendit ses bras vers lui en pleurant. — Mon père me fit, comme toujours, un signe de tête amical et sourit doucement en me regardant.

Roboam était réduit à un état de détresse qui arrachait la compassion. Toute la nuit, sa douleur s’était manifestée énergiquement, mais depuis l’apparition d’Ismaïl, c’était chez le pauvre muet une sorte d’agonie. Il râlait sourdement ; des larmes brûlantes coulaient de ses yeux, et sa main convulsivement crispée labourait sa poitrine.

L’exécuteur dit un mot à voix haute. On apporta une échelle qu’il appuya contre le