Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/386

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yeux stupides et ne bougeait pas. — Ses aides étaient déjà en bas de l’échafaud.

Je ne sais pas, milord, si mon père eût pu essayer avec succès de s’enfuir. La foule paraissait le croire et éclatait en frénétiques acclamations. Des projectiles de toutes sortes commençaient à tomber sur la police. Il y avait menace d’émeute.

Mais mon père ne tenta point de s’enfuir. Ce n’était pas pour cela qu’il avait appelé Roboam. Au moment où celui-ci saisissait la corde pour lâcher le nœud coulant, Ismaïl, qui avait mis sa main dans son sein, en retira un court poignard, — le poignard apporté sans doute par le docteur Moore et le plongea furieusement dans la poitrine de Roboam.