Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/54

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Et encore ce pauvre sir Edmund ne savait rien du péril qui le menaçait.

En vérité, cette petite Française, que nous la nommions Maudlin, la duchesse douairière de Gêvres ou la contessa Cantacouzène, cousine germaine par alliance de La Sainteté de Notre Père en Rome, était radicalement inexcusable de s’être ainsi endormie au bon moment ! Si encore elle n’eût dormi que d’un œil, comme font souvent, au dire des naturalistes, les chattes d’un certain âge, mais non ! elle dormait de tout son cœur, poursuivant avec acharnement les aventures de Robinson Crusoé. Elle plantait du maïs, elle aiguisait de vieux clous pour en fabriquer de petits couteaux, elle creusait des canots dans des