Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/75

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— Il est des choses, milady, reprit Lancester, répondant à la secrète pensée de Susannah, — il est des choses qu’on sent et qu’on ne peut point démontrer. — Je sens, — je sais, madame, — que ce médaillon venait de votre mère ; je sais que cet homme ne peut être votre père… vous dire comment je le sais m’est impossible…

Susannah porta le médaillon à ses lèvres et le baisa longuement.

— Je veux vous croire, milord, dit-elle, pour ce qui est de la mystérieuse origine de ce médaillon… Il me sera désormais doublement cher, puisqu’il me parlera de tout ce que j’aime… de ma mère et de vous… de ma mère, dont vous me révélez l’amour, de ma