Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/78

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vu bien des choses que je ne saurais point raconter, soit parce qu’elles sont sorties de ma mémoire, soit parce qu’il me manquait, lorsque je les ai vues, ce qu’il fallait pour les comprendre ou m’y intéresser.

Mais j’ai vu aussi que ceux qu’Ismaïl appelait ses frères étaient le rebut de la nation juive. — Il y a dans Israël des hommes justes et bons. Je n’ai point connu ceux-là, parce qu’ils n’eussent pas voulu, sans doute, franchir le seuil déshonoré de la maison de Goodman’s-Fields.

À la suite de l’entretien que je vous ai rapporté tout à l’heure, Ismaïl me quitta, mais auparavant il me répéta que, le lendemain, commencerait pour moi une vie nouvelle.