Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/94

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d’après votre raison comme d’après mes instinctifs et secrets espoirs, le nom dont je venais de conquérir la connaissance est celui de ma mère…

J’appris cependant tout ce qu’on voulut m’enseigner avec une rapidité dont mes maîtres s’étonnaient et dont s’applaudissait mon père. Une seule branche de mon éducation ne marchait point suivant ses désirs : c’était justement celle dont il s’était chargé.

Mon père, en effet, continuait en ce temps à s’entretenir fort souvent avec moi ; mais l’enseignement de mes maîtres contredisait fatalement le sien, malgré mes maîtres eux-mêmes. Il n’est point de livre, milord, si mauvais qu’on se le puisse représenter, qui ne