Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/115

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vaient point s’étonner de sa continuelle présence. D’un autre côté, comme personne n’eût été assez osé pour pénétrer jusqu’au corridor malgré la défense du marquis, nul ne pouvait surprendre l’espionnage de Bembo.

Sans cela, c’eût été, depuis huit jours, un précieux sujet d’entretien pour les cuisines et les écuries d’Irish-House, que cette bizarre fantaisie du signor Bembo d’élire ainsi domicile au cœur de l’hiver dans une froide galerie. — Il faut dire néanmoins que les cuisines et les écuries d’Irish-House n’étaient point à court de sujets d’entretien. Si bien séparés que soient maîtres et valets en Angleterre, les longues oreilles de la livrée savent toujours saisir quelques mots au passage, et les murs