Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/117

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qu’à l’ordinaire et combattait victorieusement le rempart opaque que lui opposaient les lourdes vapeurs incessamment suspendues au dessus de nos têtes. Bembo s’était accoudé sur l’appui de la fenêtre du corridor et suivait avec distraction les lignes indécises du profil d’Irish-House, dont le soleil projetait la silhouette élégante de l’autre côté de Belgrave-Lane.

Son regard parcourait ainsi, presque à son insu, la façade brunâtre du lord’s-corner, qui, frappée d’aplomb par le soleil, empruntait à cette illumination inusitée un air de lugubre fête. L’arbre qui s’élevait entre lui et le free and easy touchait littéralement la fenêtre et ne pouvait par conséquent intercepter