Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/201

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tieux, et capable d’entrer jusqu’au cou dans le crime sans s’émouvoir ou se passionner, ne ressemblait guère à l’aveugle Tyrrel, dont la nature, mauvaise aussi, puissante également, se mouvait par d’autres leviers et marchait avec d’autres allures ; mais il devait, comme Tyrrel, chercher les secrets de Rio-Santo dans une sphère trop restreinte ou trop basse ; il devait toiser le marquis à sa mesure, et le mépris systématique qu’il faisait de l’homme en général le rendait positivement incapable de pénétrer les desseins du marquis.

Quand un vaisseau poind en mer à l’horizon et que le matelot en vigie crie : Navire ! les passagers ouvrent de grands yeux et cherchent à voir. Ils ne voient rien. — Le navire appro-