Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/223

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aux alentours de son cerveau une idée enfuie.

— La voix des rêves ne peut pas mentir, reprit-il lentement, — et la loi de Dieu est sang pour sang, quoi qu’en disent les prêtres… Il me semble que j’ai vu Fergus O’Breane cette nuit… Pourquoi ne l’ai-je pas tué ?… J’aurai de la peine à le tuer, à cause de ma sœur Mary… Mais je le tuerai.

Ses mains se posèrent familièrement sur les deux épaules du docteur qui ne parut point très enchanté de cette marque de confiance.

— Te l’ai-je dit, ami Duncan ? reprit encore Angus avec une solennité pleine d’effroi ; — lorsque je l’aperçois par la seconde vue, il a