Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/225

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— Qui donc m’a dit qu’il s’appelle maintenant Rio-Santo ?… s’écria soudainement le laird ; — le marquis de Rio-Santo… Est-ce toi, Duncan ?

Moore avait tressailli au nom du marquis, et tendait les muscles de son ouïe.

— Ce n’est pas moi, murmura-t-il, espérant relier par cette réponse les idées fugaces du malade et l’entraîner en de moins obscures révélations.

— Rio-Santo ! répéta Angus ; — selle mon cheval Duncan de Leed ! selle mon bon cheval Billy !… je vais passer la frontière pour obéir à la voix des rêves.