Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/281

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Moore prit bravement le bras du marquis et lui tâta le pouls.

— Sur mon honneur, milord, dit-il, vous n’êtes pas en état de supporter en ce moment de semblables émotions… Calmez-vous, je vous supplie… la nature, chez vous, réclame impérieusement le repos… Demain, ce soir, quand Votre Seigneurie le voudra, en un mot je lui dirai ce qui a rapport à Frank Perceval… à présent, mon devoir est de me retirer.

Moore, à ces mots, couvrant ainsi sa retraite d’un beau semblant de zèle, sortit avec précipitation.

Rio-Santo le rappela faiblement, mais la fatigue l’accablait. À peine le docteur avait-il