Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/296

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mon cœur… Car, vous l’avez dit tout à l’heure en riant, Perceval, avant cela je les aimais toutes deux… L’une et l’autre était pareillement ma sœur chérie… On m’eût embarrassé en me forçant de faire un choix… Que n’est-ce encore ainsi, mon Dieu !

Il y avait une singulière détresse dans la voix de Stephen. Frank le regardait avec étonnement.

— Est-ce donc là un malheur ? dit-il, voyant que Stephen ne reprenait point la parole.

— Oh ! oui, C’est un malheur, s’écria Stephen ; — un grand malheur, Frank !… car, savez-vous d’où m’est venue cette révélation