Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/309

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Stephen avait donné d’abord son esprit tout entier à son ami malade, et suivi avec attention les diverses phases de la fièvre. Puis sa pensée avait glissé, à son insu, des choses présentes aux choses du dehors. Le souvenir de Clary Mac-Farlane était venu emplir son cœur, d’où le danger de Frank l’avait momentanément chassé.

Or, par un travail moral, produit naturel de la jalousie, Stephen ne pouvait plus voir sa cousine autrement que dans Temple-Church, préoccupée au milieu de la tranquille dévotion de ses compagnes, et couvrant le magnifique inconnu d’un regard triste, ardent, passionné, d’un regard où il y avait tant d’amour que Stephen se fût contenté, pour être bien