Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/315

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Frank s’agitait de plus en plus sous ses couvertures. Un fiévreux cauchemar oppressait sa poitrine.

Stephen n’avait garde de s’en apercevoir. Ses yeux s’étaient fermés sous l’effort de son investigation obstinée. Il retournait un à un les plis de sa mémoire, et se croyait sans cesse sur le point d’y saisir la circonstance oubliée.

Frank se prit à murmurer des mots confus. Sa langue, enchaînée par le cauchemar, tâchait désespérément de rompre ses liens.

— C’est lui ! se dit Stephen, pour la centième fois peut-être ; — c’est bien lui… Ce que je cherche sur son visage, c’est…