Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/34

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mourir de ta main, Mac-Farlane !… mais je ne pourrais pas me plaindre…

Ces mots furent suivis d’un long silence. Rio-Santo, le visage caché entre ses deux mains, semblait absorbé par de navrantes pensées.

Le jour montait cependant, et la lampe vaincue perdait parmi la lumière du dehors les dernières lueurs de sa flamme expirante.

— Selle Billy, mon cheval noir, Duncan de Leed ! dit tout-à-coup le laird d’une voix sonore ; — il faut que je passe la rivière aujourd’hui, afin d’aller à Londres, où je tuerai Fergus O’breane, l’assassin de mon frère Mac-Nab !