Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/356

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— Je suis disposé à ne point marchander, dit Stephen.

— C’est fort honorable, monsieur… Voyez-vous, si elles étaient laides, la chose se ferait d’elle-même. Au bout de quatre jours, ceux qui les ont enlevées les jetteraient sur le pavé… Cela se fait ainsi, vous savez… Nous n’aurions que la peine de les ramasser… Pour dix guinées vous en seriez quitte… et encore ces dix guinées seraient de votre part une générosité, car la loi nous défend de rien exiger. — Mais elles sont jolies… hum ! hum ! monsieur !… très jolies peut-être ?…

Stephen leva les yeux au ciel avec impatience et dégoût. Cet homme le mettait au supplice.