Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/363

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que aux murailles grises de cette tombe temporaire.

Sur le seuil, lorsque nous entrâmes, il y avait une pauvre femme assise et tournant le dos à la salle d’exposition ; elle sanglotait douloureusement et se levait parfois comme si elle eût voulu entrer et voir, mais une invincible terreur la rejetait sur la pierre qui lui servait de siège. De temps en temps elle murmurait d’une voix brisée :

— Mon enfant ! mon pauvre enfant !

Elle resta là long-temps. — Au moment où nous ressortions, navré par l’affreux spectacle offert dans ces salles humides, la femme se