Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/41

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hirsutes de sa barbe mêlée, arrondit sa main en cornet et fit le geste de boire un verre de whisky à petites gorgées.

Puis il entonna d’une voix joyeuse et retentissante :


Le laird de Killarwan
Avait deux filles ;
Jamais n’en vit amant
De plus gentilles
Dans Glen-Girvan.


Il s’arrêta ; ses paupières battirent : il reprit plus lentement :


Le laird, un beau matin,
De sa fenêtre,
Vit, dans le bois voisin,
Derrière un hêtre,
Bondir un daim.


Pendant ce second couplet, sa voix s’était