Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/70

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— Toujours cette affreuse vision ! dit-il ; — toujours… Dieu le veut !

Il retomba comme une masse inerte sur le lit, la tête tournée vers la ruelle.

Un profond silence régna dans la chambre.

Angus dormait, épuisé par la lutte dont son esprit malade ne gardait point conscience, mais qui avait produit chez lui une fatigue dont les effets se faisaient sentir à sa nature physique. — Rio-Santo, cadavre étendu sur le sol, n’avait plus aucune apparence de vie. Ses yeux s’étaient rouverts à demi et montraient, sous les poils recourbés de sa paupière, leur émail terne et vitreux. Sa bouche, ouverte aussi, laissait voir ses dents convulsivement serrées.