Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 07.djvu/17

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qui était visible et dont il ne savait point la source, lui faisait pitié.

— Vrai, monsieur Mac-Nab, reprit-il du bout de ses grosses lèvres, — vous me rappelez le temps où je suais à ruisseaux chaque fois qu’il me fallait passer la nuit au cimetière… car il faut être valet avant de devenir maître : vous savez cela, vous qui avez étudié le grec et le latin dans plus de livres que je n’en ai vus de ma vie, Dieu merci… J’ai manié long-temps la pioche et la pelle… J’ai besoin d’un verre de ruine-bleue[1], voyez-vous, chaque fois que je pense à cela… C’est un rude métier, sur ma parole, et, par les

  1. Blue ruin, nom populaire du gin.