Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 07.djvu/26

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un pauvre marchand… mais on n’assassine pas, comme les cokneys le croient, du soir au matin dans la rue. Diable ! monsieur, si l’on s’avisait d’agir ainsi, la police serait forcée de donner signe de vie à la fin… son silence coûte bien assez cher comme cela, monsieur ! et la moitié de mon bénéfice y passe… Je ne dis que l’exacte vérité ! — Ah ! ah ! ne croyez-vous pas qu’elle se tait, comme me dit ce pitoyable nigaud de commissaire-adjoint de Lambert-Street, M. Robert Plound. esq., « dans l’intérêt combiné de la science et de l’humanité ? » Ma foi, c’est possible, après tout, et je m’en moque… mais nous ne devons pas aller trop loin pourtant dans l’intérêt combiné de nos épaules et de notre cou… Hé ! hé !… La plaisanterie ne me semble