Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 07.djvu/44

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t-il en soupirant, car le pain est bon et donne envie de vivre… C’est égal ; me voilà.

Donnor s’était levé et se tenait debout, les bras croisés, en face de Stephen, qui, harassé de fatigue, venait de se jeter dans un fauteuil.

— C’est bien, murmura ce dernier, avec distraction. Je verrai à vous employer.

— Écoutez, Votre Honneur, dit résolument Donnor, pas de retard !… Maintenant que je ne souffre plus, je me sens des idées de vivre. Je n’ai que quarante ans, après tout… finissons-en. J’ai une corde dans ma poche ; vous n’aurez que le clou à fournir.