Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/11

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les lui adresser. Ceci peut sembler contradictoire ; mais c’est l’exacte vérité. La spirituelle femme avait tué sa nièce de bonne amitié, sans autre envie que de la rendre la plus heureuse de toutes les misses du West-End. Elle avait le cœur net, la conscience tranquille, et se votait in petto une couronne avunculaire.

Qu’avait-elle fait, sinon le bien ? Et avec quelle peine, bon Dieu ! Que de soins pour mener à bonne fin ce mariage !…

Aussi, les dernières paroles de Frank ne firent point sur elle l’impression qu’on en aurait pu attendre. Elle ne les comprit pas.

D’ailleurs, elle était en proie à une inquiétude si vraie, à une douleur si réelle en ce